Du 11 au 12 août à Kinshasa, CAFCO organise avec l’appui de son partenaire OLOF PALM INTERNATIONAL CENTER, un atelier de formation à l’attention de 30 femmes issues des partis politiques et des organisations des femmes sur les techniques de coaching. L’objectif principal poursuivi par cet atelier est de contribuer à la participation politique de la femme envue d’améliorer sa représentation. Aussi, mener des sessions de dialogue de proximité et personnalisé avec chacune des femmes identifiées; procéder à l’identifier ensemble les atouts, les faiblesses de la personne pour mettre en place des stratégies appropriées de gestion du potentiel (stratégie d’accélération du changement personnel ainsi qu’identifier les défis politiques profonds et les obstacles contextuels et construire des solutions.
Avec l’appui d’OLOF PALME CENTER : Le CAFCO renforce les capacités des 30 femmes, potentielles candidates en techniques de coaching

Prenant la parole au nom de CAFCO, madame Félicité Kanku, chargée des finances a déclaré que cette plate forme qui renforce les capacités des femmes candidates depuis 2006, 2011 et 2018 tient à contribuer à l’augmentation des femmes dans les postes des décisions. C’est ainsi qu’elle poursuit l’accompagnement des femmes au processus électoral et le renforcement de leur leadership politique en tenant compte de réalités vécues par celle-ci dans le passé, a ajouté Félicité Kanku. Selon elle, pour prendre en compte cet impératif, le CAFCO avec l’appui de son partenaire OLOF PALM CENTER, va continuer la mise en oeuvre du programme coaching des femmes candidates.
Pour sa part, madame Mimy Mopunga cheffe du projet a fait savoir : » Nous trouvons que le nombre de femmes est toujours trop bas. On ne dépasse pas la barre de 10 %. Sauf au niveau du gouvernement, nous saluons en passant les efforts du président de la République puisque nous sommes déjà à 27 %. Nous continuons à travailler pour que nous ayons un nombre significatif au niveau des postes de décision. Nous renforçons les capacités des femmes pour qu’elles se présentent aux différents niveaux des élections nationales, provinciales et locales (postes électifs) ».
» Nous les accompagnons puisque plusieurs femmes n’ont pas l’information en rapport avec la loi électorale. Il faudrait qu’elles comprennent quel mode de scrutin pour peser leurs circonscriptions électorales. En plus, elles doivent adhérer aux partis politiques puisqu’il est difficile, avec ce mode de scrutin, à ce que des candidats indépendants obtiennent un siège.
Car, nous sommes dans un système proportionnel qui veut que le plus fort est élu. Donc, ce système demande que les candidates potentielles adhèrent aux partis politiques pour rafler les voix et obtenir un siège« , a-t-elle mentionné.
Pendant les deux jours d’atelier, » nous demandons aux femmes d’identifier leurs circonscriptions électorales. Parfois, les femmes y vont sans voir tous les contours liés au scrutin. Il faut se demander si je me présente dans telle circonscription, ai-je la chance d’obtenir un siège ? », a conclu Mimy Mopunga. Mamous
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