L’ambiance était particulière ce mercredi matin au ministère de la Justice. Les agents et cadres de ce ministère ont manifesté leur joie après le paiement d’une prime attendue depuis plus de 12 ans et le paiement des nouvelles unités, dont l’effectif est passé de 413 à 1456. C’est sous le rythme des fanfare, chants et danses, que la ministre de la Justice et Garde des Sceaux était acceuillie en son cabinet de travail. Pour cause, les cadres et agents de ce ministère ont reçu leur prime après 12 ans d’attente et le paiement des nouvelles unités dont l’effectif est passé de 423 à plus de 1400 peraonnes. Ils ont remercié le Chef de l’État pour avoir désigné la ministre Rose Mutombo à la tête de ce portefeuille. » Depuis plus de 12 ans, les hommes ont dirigé ce ministère sans résoudre cette situation. Voilà une femme qui est aux commandes depuis près de 14 mois, a pu trouver la solution à ce dossier et aujourd’hui nous sommes dans la joie pour avoir bénéficier de cette prime tant attendue », a confié un fonctionnaire du ministère de la Justice.
Par ailleurs, la Ministre d’Etat Rose Mutombo est déterminé à ce qu’en retour le rendement du personnel de son ministère change. «Je voudrais aussi que cette administration ne soit pas un lieu de tourisme. Qu’il soit plutôt un lieu où les huit heures de travail soient de mise. Pour ceux qui n’ont pas bénéficié de cette prime, puisque le budget est en pleine préparation, les syndicalistes qui sont associés à cet exercice doivent veiller à ce que certains membres du personnel soient intégrés pour que la majorité du personnel du ministère y trouve leur compte», a-t-elle rassuré.
Pour terminer, elle tient à ce que les syndicalistes avec le ministère du budget puissent veiller à ce que les listes de bénéficiaires soient harmonisées.«Il n’est pas normal qu’il y a certaines personnes qui sont bénéficiaires de la prime, mais qui ne sont plus en vie ou qui ne travaillent pas au ministère de la Justice. Les syndicalistes devraient revoir les listes pour détecter les différentes anomalies», a-t-elle insisté. Pauline Mpety
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