Les panelistes soulignent que la parité est un droit et non une faveur.
Les Femmes leaders politiques et celles de la société civile exigent de chefs des regroupements politiques, des listes paritaires à remettre au Premier ministre pour la nomination des membres de son gouvernement. Et elles leurs demandent de respecter l’article 14 de la Constitution qui consacre la parité. Elles ont prié le Président de la République à réaliser son voeu, celui d’augmenter à 30 % le nombre des femmes au sein du gouvernement d’Union sacrée. Elles se sont exprimées ce jeudi 01 avril à Kinshasa, au cours d’une conférence de presse animée conjointement avec le mouvement Rien sans les femmes, la dynamique nationale des femmes candidates, le Cartel des femmes politiques leaders active et l’association des femmes rurales.
Ces femmes ont donné leur point de vue après avoir appris que le Chef de l’Etat avait rejeté certaines listes des regroupements politiques pour non alignement des femmes. Ce qui justifie le retard dans la nomination du gouvernement d’Union sacrée de la nation.
Prenant la parole au nom du Mouvement « Rien sans les femmes » Annie Bambe a appelé le Premier citoyen congolais à rester ferme sur sa décision de faire respect l’article 14 de la constitution. A l’entendre, elles soutiennent la décision prise par le Président de la République.

De son cote, la cordonnatrice du Cartel des femmes politiques leaders actives est convaincue que le Premier citoyen de la République est animé de bonne volonté pour booster la promotion de la femme au pays. Marie-Josée Bunsana a condamné la mauvaise foi des responsables des partis politiques pendant que les femmes compétentes et capables de faire bouger les lignes sont nombreuses au sein de leurs formations politiques. Selon elle, » Nous disposons d’une banque de données des femmes compétentes et sommes prêtes à la mettre à la disposition du Premier ministre.
Innocente Tshilanda du Caucus des Jeunes Femmes Leaders a indiqué que la femme est majoritaire en terme de nombre en RDC. Elle mérite même plus que le quota de 30%, logiquement ça devrait être du 50 50, a-t-elle soutenu.
Pendant les échanges, les panelistes ont souligné que le temps de chosifier la femme est dépassé. Les politiques doivent savoir que l’article 14 de la constitution n’est pas une faveur. C’est un droit reconnu par la loi fondamentale. Donc, des compétences féminines existent pour tous les secteurs. T.M
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